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AVRIL au CPCR

Illégal – 12/04/24 – 18h30 au CPCR

Le CPCR, la JOC Liège et le média SCAN-R vous invitent à la projection du film de Olivier Masset-Depasse, « Illégal ».

Synopsis : Tania et Ivan, son fils de 14 ans, sont russes et vivent clandestinement en Belgique depuis huit ans. Sans cesse sur le qui-vive, Tania redoute les contrôles de police jusqu’au jour où elle est arrêtée. La mère et le fils sont séparés. Tania est placée dans un centre de rétention. Elle fera tout pour retrouver son fils mais n’échappera pas pour autant aux menaces d’expulsion.

Durée du film : 95min
Année : 2010
Langue: français

La projection aura lieu à 19h, s’en suivra un moment de discussion et d’échange sur le film.

MARCHE VOTTEL 25 ANS –  14/04/24 – 14h Place St Lambert

25 ans, Vottem, je ne l’accepte toujours pas !!

Il y a 25 ans, en mars 1999, s’ouvrait le centre fermé pour étrangers de Vottem. Aujourd’hui, il existe en tout 6 centres fermés pour étrangers en Belgique dont actuellement un seul en Wallonie. En 2023 ils ont une capacité théorique d’environ 700 places. En 2023, 8333 personnes ont été éloignées de Belgique, dont 3383 à partir d’un centre fermé par une expulsion forcée, 1843 refoulements directement à l’arrivée à l’aéroport, 3107 départs « volontaires » (Le Soir 6/02/24) . De nouveaux centres fermés sont en projet : à Jumet, à Zanvliet, et un autre à Jabbeke remplacerait celui de Bruges afin d’augmenter encore le nombre de retours forcés. Ce durcissement de la politique migratoire de l’Etat belge est à mettre en lien avec la contamination des idées de l’extrême-droite.

Nous n’acceptons pas :

  • Le renvoi vers leurs pays d’origine des personnes alors qu’elles ont fui des persécutions de toutes sortes, qu’elles soient politiques, racistes, sexistes ou homophobes etc.. Ou encore la guerre, les conséquences du réchauffement climatique, la misère liée à l’exploitation. Beaucoup n’ont pu obtenir un titre de séjour en Belgique, à cause de la politique restrictive de l’Etat belge en matière d’asile, mais aussi d’accès au regroupement familial, d’obtention d’un permis de travail ou d’un séjour étudiant etc.
  • La détention sur simple décision d’une administration, l’Office des Etrangers ; il ne s’agit pas d’une ordonnance judiciaire, d’un délit, mais d’un enfermement arbitraire, contraire aux Droits Humains.
  • La violence exercée à l’égard de ces personnes : les centres fermés ont comme objet la mise en œuvre du processus d’expulsion, tout est organisé pour briser la résistance à celle-ci. Dès qu’un.e détenu.e proteste contre les conditions de détention ou se montre opposé à son expulsion, il se retrouve au cachot -prison dans la prison- , ou en isolement, cachot déguisé ! La réalité des centres fermés, ce sont aussi des décès : suicides, décès de personnes mises au cachot alors qu’elles sont dans une situation de santé préoccupante. Ce sont des coups, des tortures, des insultes portés au paroxysme au moment de l’expulsion.
  • La maltraitance : la récente grève du personnel du centre fermé de Vottem en décembre 2023 a mis en lumière des conditions sanitaires et de vie déplorables non conformes à la dignité humaine. Dans les centres fermés se trouvent aussi des personnes malades, vulnérables, dont les soins ne sont pas pris en charge.
  • La séparation des familles qui devient définitive au moment de l’expulsion : une étude récente de JRS (Jesuit Refugee Service) – rapport_separation_de_familles.pdf (jrsbelgium.org – montre que 40% des personnes détenues ont une famille en Belgique, belge, européenne, ou étrangère avec titre de séjour ! Leurs enfants en souffrent quotidiennement, ainsi que leurs parents, leurs conjoint.e.s.
  • Le retour volontaire imposé par des Coachs de l’Office des Etrangers aux « sans-papiers » convoqués qui, s’ils n’obtempèrent pas, sont menacés de détention et d’expulsion.
  • L’absence de perspective de régularisation du séjour pour celles et ceux qui ont tissé des liens et construit leur vie ici, et vivent au quotidien dans la précarité et la surexploitation.
  • Le non-hébergement des demandeurs d’asile, laissés pendant des mois à la rue au mépris de toutes les conventions internationales !
  • Le futur Pacte Européen sur l’Asile et la Migration qui renforcera l’Europe forteresse par des centres fermés aux frontières extérieures prévus aussi pour des familles

Nous revendiquons :

La suppression des centres fermés pour étrangers

L’arrêt des expulsions

Une politique d’asile et d’immigration qui respecte les Droits Humains

Le droit de vivre en famille

La régularisation des sans-papiers

Le respect du droit d’asile, la liberté de circulation

RDV LE 14 AVRIL

14h Départ Place Saint-Lambert
15h Enclos des Fusillés
16h Devant le centre fermé de Vottem

Quand la police tue ! 17 /04/24 au Cinéma le Parc

Projection unique suivie d’une rencontre avec Cécile Guypen, réalisatrice et Selma Benkhelifa du Front de Mères et de Progress Lawyers Network.

En collaboration avec PAC ; PEC ; Barricade ; JOC ; CPCR ; Grignoux ; Voix de Femmes

Quand la police tue livre le récit sensible de quatre familles à qui la police belge a arraché un être cher. Leurs témoignages se font échos et mettent en lumière le caractère structurel des violences d’État, de l’impunité policière et leur dimension raciste. Face à ce système mortifère, les familles mènent un long et courageux combat.

Un film produit par Zin TV, réalisé par Cécile Guypen ; Belgique ; 2023 ; 1h01; VF.

Tarifs habituels aux caisses des cinémas et en ligne à partir du 27 mars.

17h – 19h : Atelier sur le traitement médiatique des violences policières

Avant la projection le CPCR et Barricade propose un atelier – discussion sur « le traitement médiatique des violences policières » avec :

– Rémy Farge, de la Ligue des Droits Humains,

– Arthur Sente, journaliste au pôle enquête du SOIR. Depuis mai 2021, il garde désormais ses yeux ouverts sur le monde policier et ce qui a trait à l’actualité judiciaire et sécuritaire.

– Sarah, journaliste chez ZIN TV, un média en ligne indépendant et en accès libre qui montre à l’écran des réalités peu entendues, visibilise les mouvements sociaux, donne un espace d’expression à d’autres « expert.e.s ».

RDV au café Le Parc des Grignoux, à Droixhe,
https://www.facebook.com/events/298156589983746

19h – 20h : stands associatifs

20h : Projection

ACABAR – 18/04/24 – au CPCR à 18h

Et si on discutait de violences policières ?

Que tu sois témoin ou victime de violences policières, que tu aies envie de te solidariser avec les victimes ou de dénoncer les violences policières, ou si le sujet t’intéresse, tout simplement, rejoins-nous le jeudi 18 avril à partir de 18h pour le premier ACABAR au Centre Poly Culturel Résistances.

L’ACABAR est un espace d’échanges, de témoignages et de rencontres entre des personnes qui souhaitent s’emparer de la question des violences policières à Liège.

Le concept est simple : on ouvre le bar et on se rassemble autour d’une table pour discuter des violences policières à Liège.

Bref, bienvenu.e à la première Assemblée Citoyenne et Associative Bilatérale Anti-Répression (ACABAR).

*** L’organisation se réserve le droit d’entrée

Queer Market – 20/04/24 – de 12h à 18h au CPCR

Le 20 avril prochain sera animé au CPCR !

Nous acceuillons en effet le QUEERMARKET édition estivale de nos ami-es de La TransPédéGouines de 12 à 18h. Plus d’informations sur la page de l’événement.

Nous vous invitons également à partir de 16h pour une Discussion-débat: Être LGBTQIA+ à l’école publique. Discrimination, représentation et éducation. avec Alice, ancienne institutrice qui vient nous partager son expérience, son analyse, et nous inviter à envisager les perspectives pour relever le défi de l’inclusion à l’école.

Au plaisir de vous y voir nombreux-ses !

Délégué-e-s dicriminé-e-s, personnel en danger !

Conférence – débat   – 24/04/24 – 18h30 au CPCR

Mauvaises évaluations, stigmatisation, pressions, mise à l’écart, dénigrement, harcèlement, licenciement… tant de différences de traitement que vivent certain.e.s délégué.e.s sur leur lieu de travail, uniquement en raison de leur engagement syndical.

Et pendant que les représentants des travailleurs sont pris pour cibles, ce sont les conditions de travail de toutes et tous qui sont mises à rude épreuve : travail en sous-effectifs et mise en concurrence des personnes, que ce soit dans le privé ou dans le public, afin de réduire les coûts et d’accroitre les profits, exigences de productivité croissantes, mise en péril de la santé et de la sécurité des travailleurs… et parfois même des bénéficiaires, lorsqu’il s’agit des secteurs des soins et des services à la personne.

Lorsqu’un délégué au CPPT est empêché de fonctionner au sein d’un établissement scolaire et que les équipements de prévention en cas d’incendie sont inexistants, c’est l’ensemble du personnel mais aussi des élèves qui est en danger. Lorsqu’une déléguée dans une maison de repos ne peut agir pour que le personnel soignant travaille dans des conditions de sécurité et d’hygiène maximales, c’est le bien-être des patients qui en est également affecté.

Les représentants des travailleurs sont les garants de la démocratie sociale dans les entreprises et pour cette unique raison, certains sont purement et simplement discriminés.

En effet, le critère de la conviction syndicale a été ajouté en 2009 à ceux listés par la loi anti discrimination du 10 mai 2007, sur base des observations de la Cour constitutionnelle : l’affiliation ou l’appartenance à une organisation syndicale, ainsi que l’activité menée dans le cadre d’une telle organisation doivent être considérées comme l’expression de l’opinion syndicale de la personne concernée et sont désormais protégés.

Malheureusement, cette Loi est encore trop peu connue et le quotidien des représentants des travailleurs reste parfois très compliqué.

A la veille des élections sociales, alors que chacun se demande quels rôles doivent jouer les représentants syndicaux, nous nous interrogeons sur le cadre qui leur permet d’assurer pleinement cette représentativité.

Venez en discuter avec nous, le 24/04/24 à partir de 18h30 au CPCR, Jonruelle 11, Liège.